Le patient ou le couple qui vient consulter le psychothérapeute*, le psychanalyste ou le sexothérapeute recherche, avant tout, une personne humaine et humaniste à qui parler et qui le comprenne, simplement mais il ne suffit pas de s'intituler "thérapeute" avec ou sans préfixe, sans preuves...patentes d'inscription à un annuaire de professionnels validés, de diplômes et de validation dûment obtenus. Dans le domaine de la santé psychique, les abus sont nombreux. 

D'un point de vue éthique et déontologique, le professionnel de l'aide psychologique doit présenter toutes les garanties notamment de compétences et d'expérience avec des diplômes reconnus et des qualifications dûment obtenues et vérifiées.

En ce qui me concerne, je  positionne ma pratique de psychothérapeute agréé ARS, de psychanalyste et de sexothérapeute sans ambiguïté afin d'éviter les amalgames. Il vous suffit de consulter ma biographie qui, est sans équivoque possible.

Les personnes qui font confiance aux vrais "psy", ont, a priori, besoin de repères fiables et non pas d'appellations fantaisistes voire usurpées. Or, dans le monde « psy » les appellations diverses de "thérapeutes" fleurissent. Ceci entretient la confusion avec, souvent, des formations approximatives et fantaisistes, des pratiques exotiques, ésotériques voire aberrantes faisant allusion à de l'énergie (?) voire à des niveaux quantiques... Dans ce domaine de la santé psychique de la personne, sans doute plus qu'ailleurs, il ne faut pas jouer avec le feu.

Ainsi, je revendique comme mes Confrères de faire partie des professionnels de la santé psychique qui justifient de titres universitaires validés et de formations longues dispensées par des Instituts reconnus avec une déontologie, une obligation de formation continue et une supervision régulière, garanties de sérieux et de confidentialité.

Il n'est pas difficile de reconnaître, le vrai psy du faux psy, il suffit de bien faire préciser :

- à celui ou celle qui se revendique être "psychothérapeute" son numéro ADELI.  Sans numéro ADELI fourni par l'ARS, il y a usurpation de titre légal et des poursuites peuvent être engagées à l'encontre de celui ou celle qui l'utilise indûment. Je rappelle que le/la thérapeute qui mentionne le titre de Psychothérapeute alors qu'il/elle n'est pas agréé par l'ARS s'expose à des poursuites pénales pour usurpation de titre légal*.

-A celui ou celle qui se revendique "psychanalyste" de demander à quelle association de psychanalystes il ou elle est inscrit (e), quel institut l'a formé (e) et si il ou elle est supervisée, combien de temps a duré sa psychanalyse personnelle, s'il ou elle a fait un mémoire présenté devant un jury de psychanalystes. 

L'appellation de psychopraticien ne veut rien dire si elle n'est pas suivie d'une qualification sérieusement obtenue. Cependant, dans le cas où une personne prendait l'appellation de psycho-praticien analytique, cela ne signifie aucunement qu'elle est psychanalyste et , en tout cas, elle ne peut prendre des patients en cure analytique.

* Je rappelle que l'appellation "psychothérapeute" est le titre légal français (Loi Accoyer) validé comme professionnel de santé avec numéro Adeli par l'Agence Régionale de Santé auprès de laquelle ont été déposés les diplômes et justifications requises.